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ACTIVITES Année scolaire 2002-2003

6. Samedi 22 février 2003

Au restaurant scolaire

Souper "Québec" organisé par l'Amicale de l'ARM.

Les bénéfices financeront le logement et les billets d'avion des élèves de l'enseignement technique en stage à Montréal. Quelques personnes de l'association des anciens y participent.

7. Jeudi 13 mars 2003

Douze 'Anciens' prennent part à une excursion proposée par le service 3ème âge de la ville de Charleroi.


Photo: Roncada N. Notre groupe au Grand-Hornu

Programme de la journée

  • Visite guidée du Grand-Hornu
  • Dîner à Ath
  • Visite de la Maison des Géants à Ath (avec audio-guide)
  • Temps libre


Photo C.Duhayon

VISITE DU GRAND-HORNU

Le Grand-Hornu est un complexe industriel dont l'histoire est particulièrement intéressante.

Au XIXème siècle, l'Europe entière était en admiration devant son infrastructure et son architecture.

C'est aujourd'hui un des rares témoins de la première époque de la révolution industrielle.

La mine, les usines annexes et la cité ouvrière voisine forment un complexe unique en Europe.


Vue partielle de la cour intérieure ovale, bordée d'arcades, érigée à la manière d'un amphithéâtre classique (Photo C.Duhayon)


Statue de Henri De Gorge dans la cour intérieure (Photo C.Duhayon)

Un peu d'histoire...

En 1810, Henri Degorge, âgé de 37 ans (plus tard il transformera son nom en De gorge), un Français originaire de Lille achète la concession.

A cette époque, le premier puits, celui de Sainte-Augustine était déjà exploité depuis plus de trente ans mais pas de façon intensive...

Après quelques années très difficiles, (exploitation peu rentable,inondations à répétition,...)

De Gorge fait construire des puits supplémentaires et la production augmente.

En 1832, Le Grand-Hornu emploie de 1000 à 1500 ouvriers dont 17% de femmes et d'enfants.

On y travaille de 8 à 12 heures par jour et 6 jours par semaine.

Grâce à la production massive de ses mines à charbon, De Gorge peut réaliser son rêve: la construction du complexe du Grand-Hornu, une cité modèle où patron et ouvriers vivent ensemble autour des mines.

Il choisit une architecture monumentale, l'architecture néoclassique. C'est Bruno Renard, un architecte tournaisien, formé à Paris chez Percier et Fontaine, créateurs du style empire, qui réalise les projets.

Suite de la visite du Grand-Hornu